Avada Kedavra
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum basé sur Harry Potter lors de sa quatrième année à Poudlard
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Rencontres au crépuscule [Orphée x)]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Ninsei Itô
Serpentard
Serpentard
Ninsei Itô


Nombre de messages : 17
Maison : Serpentard
Date d'inscription : 03/07/2007

Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Empty
MessageSujet: Rencontres au crépuscule [Orphée x)]   Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Icon_minitimeMar 10 Juil - 5:32

Le ciel prenait lentement une douce teinte orangée. C’était spécial, très beau en faite. De cette fenêtre, dans les cachots, on y voyait pas grand chose. L’atmosphère de la pièce était très différent de celui offert par la belle scène de l’extérieur. Coincé entre ces 4 murs froids, on pourrait se sentir étouffé. Mais l’habitude, l’accoutumence viennent s’installer dans notre esprit, et ça ne nous dérange plus. Plus trop... Plus beaucoup. Jusqu’à ce qu’on y repense. Une créature, ou je ne sais quoi, était affalée sur l’un des canapés. Il devait être près de... Quoi, 20hrs peut-être? Le soleil se couche, donc c’est surement ça. Ou il se lève? Non.. Il me semble que non. La créature, cette chose, affalée sur le canapé, semblait dormir. Mais ce n’était qu’une apparence. Il rêvassait, tout simplement. Cette chose, non pas une créature monstrueuse comme vous auriez pu le croire, était un simple élève. Cette salle, qui vous semble si froide, n’est en fait que la salle commune des serpentards. Cet élève, c’est un certain Ninsei Itô. Il était étendu là depuis 10 bonnes minutes. Il ne savait que faire de son corps. Ce sentiment de n’avoir rien à faire lui était si pesant qu’il avait tenté de s’endormir, mais quand vous vous sentez... Comme ça, on dirait que le sommeil se tiens à distance.

Il se leva lourdement, poussa un léger grognement. Sa sixième année venait de débuter. C’était tout aussi ennuyeux qu’avant. Il soupira. Il avait déjà finit ses devoirs. Il n’en avait pas eut trop, c’était bien. Mais maintenant?! Il arrivait quoi maintenant? En faite, il n’avait absolument rien à faire. C’était assez ennuyeux. Il bailla longuement, et s’étira, avant de se laisser retomber, en position assise cette fois, sur le canapé. Il ramena ses bras par en arrière, puis eut un petit rire. Pourquoi y avait-il si peut de gens à cette heure dans la salle commune? Deux petites premières assises près du feu à discuter. Et une fille trop étrange, qui faisait semblent de lire un livre. Elle n’avait pas tourné la page depuis 30 bonnes minutes, et elle semblait fixée sur Ninsei, ce qui commençait à l’énervé. D’ailleurs, probablement que ses gestes à lui aussi semblait pourvus d’un certain nonsens parce qu’il venait de se relever, une nouvelle fois. Il secoua stupidement la tête, puis finalement, il se glissa hors de sa salle commune. Quel intérêt au fond? Cette fille étrange lui avait donner froid dans le dos, avec son air à glacer le sang xDD. Elle était là, avec sa longue chevelure bouclée et ses yeux tellement noircis. Elle avait plus l’air d’un fantôme que d’une humaine. Sortie d’une ancienne époque gothique ou je ne sais trop. Bref, passons et revenons à Ninou.

Il marchait nonchalment, le long du couloir sombre menant au hall d’entrée. Il glissait sa main le long des pierres qui formait le mur. Il aimait tout particulièrement ces couloirs à l’aspect glacials. Ces flammes qui vascillaient lentement sur les murs, et tout ça.. C’était très beau. Très lugubre aussi. Une atmosphère... Toute spéciale? Oui, c’est ça.. spéciale. Il s’étira longuement, un fois de plus. Il arriva finalement au Hall. Il se sentait ... Tout étrange. Comme vidé de son énergie. Il avait froid tout à coup. Il secoua de nouveau la tête, et passa les grandes portes. Il s’assit sur les marches, et posa sa tête sur ses mains. Il sentait une présence. Quelqu’un d’autre était dans le parc. Il releva lentement les yeux. L’ombre d’une jeune femme, une silhouette toute délicate, élancée et pas très grande se détachait dans ce paysage de couché de soleil. Ouais, et après? Il allait pas aller la rejoindre, quand même, c’est pas du tout dans son genre à lui. Qu’elle marche.

Il grommela. Il n’avait rien à faire. Une jeune femme, ce peut être intéressant x3. Pourquoi ne pas approcher subtilement? Il pourrait alors s’asseoir au bord du lac, car il avait deviné que c’était là la destination de la jeune femme, et elle viendrait lui parler si elle avait envie. Sinon, eehh, eh bien il discuterait avec le calmar géant. Mais non xD Sinon, il s’endormirait et attenderait à plus tard dans la nuit pour aller faire une petite balade dans ce joli endroit si accueuillant que l’on nomme... Forêt interdite x3. En sifflotant discrètement un air, le jeune homme commença donc à marcher sur l’herbe froide. À l’instant, il pensa qu’il aurait pu apporter sa cape. Normalement, les soirée de septembre s’avéraient bien moins fraîches que celles-ci. En tout cas, là, il ne portait que sa chemise – et son pantalon ... pas la peine de préciser j’espère – et il avait froid. Sa cravate verte pendouillait lâchement autour de son cou nu. Il continua donc sa marche, bien tranquillement. Il ne se souciait pas de qui était la jeune demoiselle, c’était plutôt sans intérêt d’ailleurs. Il arriva finalement au bord du lac. La demoiselle, en l’occurence une serdaigle qu’il connaissait simplement de vu et de nom car ils avaient des cours en commun, se situait beaucoup plus à droit du lac que lui.

Il s’asseilla donc dans l’herbe, et bailla de nouveau. Il lança quelques roches dans le lac, question de tenter de les faire « rebondir » voyez ce que je veux dire? N’y arrivant pas trop, il se laissa finalement aller sur le dos, mettant ses mains derrière sa tête et fermant tranquillement les yeux.


[Tu sais quoi o_o J'ai hésité pour le titre x) T'en penses quoi finalement xDD *baf*]


Dernière édition par le Dim 15 Juil - 21:46, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Orphée Parker
Serdaigle
Serdaigle
Orphée Parker


Nombre de messages : 16
Maison : Serdaigle
Date d'inscription : 01/07/2007

Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Empty
MessageSujet: Re: Rencontres au crépuscule [Orphée x)]   Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Icon_minitimeMar 10 Juil - 19:18

Le ciel prenait lentement une douce teinte orangée. Du haut de la tour des Serdaigles, une forme avait prit place sur le coin de la fenêtre. D’où elle était, le ciel était magnifique, puisqu’en hauteur, on voit toujours tout mieux qu’en bas. Le dortoir des filles était pratiquement vide. En fait, tout le monde bossait. C’était peut-être que le début de l’année, mais les professeurs n’avaient pas été compatissant à la fatigue des premiers jours. M’enfin, pour la personne qui était assise sur le rebord de la fenêtre, tout avait été fait depuis une heure et demie. L’habitude de toujours faire tout de suite sûrement. Vous aurez peut-être deviné que la silhouette qui regardait le ciel était une Serdaigle. Une élève qui, pour l’instant, s’ennuyait pour mourir. Cette élève, c’était Orphée Parker. La jeune fille qu’on croyait asociale puisqu’elle restait toujours toute seule dans son coin avec un cahier sur les genoux. Certains la prenaient pour une folle. D’autres pour une fille tellement banale qu’il ne valait mieux pas lui parler. C’était fou comment toutes les personnes ce cette école pouvaient être différentes. La plus grande différence à ses yeux? Ses sœurs et elle. Elle ne leur ressemblait pas du tout. Drusiella était tout le contraire d’elle. Et Tara…C’était Tara. Pas envie de parler plus d’elle. Un bruissement de vêtement. Une main qui laisse sa trace sur la vitre. Ça fait penser à une scène de film ça…Un soupire se faisait entendre alors qu’elle regardait une horloge posée en coin sur une table de chevet. 20h. Un petit peu plus. Et elle qui pensait aller se coucher maintenant, ses espoirs venaient d’être brisés.

Petite fée descendit lentement les marches qui menaient aux dortoirs. Faisant tout pour essayer de tirer sa jupe vers le bas. Sans succès. Ses yeux passaient lentement d’un élève à l’autre. Sans trouver personne d’intéressant. Peut-être à part les trois garçons, assis dans le fond de la salle commune, qui semblaient la regarder avec envie. Pff, idiot. Espérer tant que vous voulez. La jeune adolescente attrapa sa cape, laissée précédemment sur l’un des canapés, puis la passa sur ses épaules. Les soirées de Septembre n’étaient pas toujours chaudes. Elle le savait depuis le temps. Rien à faire, sortir dehors. Ennuie, sortir dehors. Elle avait toujours sa cape sur elle, de toute façon. On aurait pu la surnommer mademoiselle glaçon. Elle avait tout le temps froid. Même si elle se trouvait dans les bras de quelqu’un. C’était peut-être du à la maladie. Ça et la fatigue constante qu’elle ressentait. Et dire qu’elle était la seule dans la famille à savoir ce qu’elle avait. C’est idiot de ne pas le dire, surtout qu’on pourrait mourir n’importe quand. Elle en avait peut-être envie. Qui sait? Personne. Un beau matin, on la retrouvera morte dans son lit. Quelle belle surprise. Surtout pour la fille qui la trouverait!

Elle était maintenant dehors. Et elle n’avait croisé personne. Non pas qu’il fût tard, mais les élèves évitaient de sortir à ces heures là. Pourquoi? Aucune espèce d’idée. Ils avait peut-être peur de se faire manger par les créatures de la forêt. Pour les fois où elle y était allée, elle n’avait rien vu de dangereux. À part des chouettes et des hiboux, il n’y avait rien de vraiment effrayant. Le cahier glissé dans la poche de sa robe, la jeune Serdaigle se dirigeait vers le lac. Comme chaque fois qu’elle sortait dehors. Comme chaque fois qu’elle voulait être seule et penser. Elle entendit des bruits de pas sur la pierre de l’entrée. Un autre élève qui n’arrivait pas à dormir? Ou peut-être Rusard…Valait mieux se dépêcher. Si elle se faisait prendre, c’était les points en moins et la retenue en plus. Elle piqua au travers d’un buisson pour s’en aller un peu plus vers la droite. Là où elle allait toujours quoi. Un arbre surplombait l’eau du lac de quelques centimètres et lui permettait de voir le paysage. Et c’était à son avantage puisqu’elle pouvait le dessiner. Et ce que ça donnerait, ça serait beau. Bref, vous savez sûrement ce qu’elle allait faire? Non? Elle sortait son cahier de sa poche. Et un fusain. Puis elle ouvrait le livre à une page pour le poser contre ses genoux. Elle regardait le ciel. La lune qui faisait lentement son apparition alors que le soleil et sa couleur orangée avaient disparus. Quelques traits apparurent sur la feuille au passage de sa main. Puis la ligne d’horizon, les arbres de la forêt au loin. La berge et l’eau. Le reflet de la lune dessus. Le paysage parfait quoi. Jusqu’à ce qu’un gros Ploush se fasse entendre. Orphée relevait doucement la tête pour apercevoir un jeune homme plus loin vers la gauche. Et elle le connaissait. Du moins, de nom et de maison. Ils avaient des cours ensemble. Presque tous en fait. Le hasard sûrement…Un sourire venait se dessiner sur le visage de l’étudiante. Sa main se remettait à bouger sur sa feuille, à l’endroit où le jeune homme était assit. Il allait être sur son dessin. Il se coucha sur le dos. Il devait être fatigué.

Elle refit glisser le carnet dans la poche de sa cape. Puis elle se levait, sautant sur l’herbe. Elle enlevait ses chaussures. Éviter de faire du bruit. Elle ne voulait pas que le garçon l’entende. De toute façon, c’était sûrement déjà raté. Elle finissait par s’asseoir à côté de lui. C’était rare, ça. Pas de voir deux élèves de maisons opposées ensemble. Mais qu’Orphée aille vers les autres au lieu de les laisser venir à elle. Et, de toute façon, elle s’ennuyait. Autant aller lui parler. Ses grands yeux noirs se posaient sur le visage du nippon. Toi aussi, t’es parents viennent d’ailleurs. On est différent. Mais pas tellement. Dans un sens en tout cas. Bref, le regard de la jeune adolescente se reposait sur le lac. Trop gênée pour regarder Ninsei en face? Peut-être. De toute façon, il avait les yeux fermés.


- Tu sais que t’es un bon model pour le dessin?

Bah quoi? C’est vrai…Un jeune homme aussi charmant que lui, c’est toujours agréable à dessiner. Elle n’allait tout de même pas lui mentir! Ce n’était pas tellement dans ses cordes de toute façon. Et elle ne le connaissait même pas, ça ne servait à rien de lui dire quelque chose qui n’était même pas vrai.

- Au fait, bonsoir Ninsei ^^
Revenir en haut Aller en bas
Ninsei Itô
Serpentard
Serpentard
Ninsei Itô


Nombre de messages : 17
Maison : Serpentard
Date d'inscription : 03/07/2007

Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Empty
MessageSujet: Re: Rencontres au crépuscule [Orphée x)]   Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Icon_minitimeJeu 12 Juil - 23:45

Ouais, après un moment, il s’était assoupit. Orphée Parker. Cette élève ne semblait pas avoir envie de venir lui parler. Pas grave, pas important, demain, probablement, il discuterait avec une autre et elle? Déjà oublié. Surtout si elle ne lui parlait pas. Mais tu fais bien, mamselle. Tu fais bien de me dessiner, je suis un beau modèle n’est-ce pas? C’est dommage en fait qu’il ne se préoccupe de rien. Et sa fatigue semblait avoir prit le dessus sur tout. C’était à ce demander ce qu’il faisait dehors, s’il était si fatigué. Non, c’est vrai quoi, normalement, on va se coucher quand on est fatigué. Mais non, lui, il pouvait pas être comme les autres. C’est toujours comme ça, avec Ninsei. C’est toujours de vouloir l’attention des autre pour augmenter sa si haute estime de lui-même. Il n’a plus aucune logique quand on le complimente, plus vous nourrissez son orgueuil, plus il grossit. Un jour, il sera indétruisable xD. Il dormait presque paisiblement à l’instant, la douce lueur qui restait avant que le soleil ne se couche éclairant son visage paisible, rosissant légèrement sa peau. Mademoiselle Parker. Une élève brillante, un peu taciturne. Jolie, timide, et; semblait-il; une personne bien... Fragile. Une proie si facile. Elle tâtait un terrain dangereux. Quand on s’approche de Monsieur Itô, on s’éloigne difficilement. Sa confiance en soi est tellement... Éprouvante que peu de gens lui résiste. Les personnes comme lui, on les admirent ou on les détestent. Et c’est ce qu’il veut. Aime moi, Adore moi, ou déteste moi. Ne reste pas indifférent à moi, personne n’est indifférent à moi. Je suis beau, je suis gentil. Tu sais ce qui me permet d’être ainsi? C’est que je n’ai pas peur. Les gens qui ont peur deviennent vulnérable. Ma plus grande peur, c’est mon secret. Parce que elle me rend vulnérable, et je ne veux pas que les gens en tirent un quelconque avantage. Vous comprenez, ça? Vous le comprenez? Sa respiration lente et légère créait un petit bruissement, un bruit doux, léger, calme... délicat. Tout cela n’est qu’une belle mascarade. Ce monde... Qu’est-ce que je suis après? Pourquoi les gens ... m’abandonnent? Et si... si je les abandonnait d’abord? Ils ne pourrait plus me faire souffrir, si je le fais en premier. Qu’est-ce que c’est que ce rêve? C’est une illumination. À quoi je rêve, encore? Ce rêve est étrange. Il n’y voyait plus clair. La, il dormait profondément. Il marchait. Il courrait, lentement, dans ce corridor. Qui sont ces gens? Ma mère... Ma mère si bieveillante. Le soir, elle était là, pour moi. Et après qu’elle m’ait bordé, je l’entendait pleurer en petit gloussements, tous délicats. Une femme forte, plus que moi. Et mon père. Ce magicien. Il nous achètait, moi et ma mère. Avec ses beaux cadeaux magiques. Ces bouquets de fleurs qui ne se flétrissent jamais pour ma mère et ces boîtes de chocolats qui se re-remplissent à mesure. Et toutes ces choses pour moi. Un balai. Un si beau balai. Et ce cheval. Ce beau cheval. Pourquoi mon passé vient me hanter dans ce rêve? Il court et court encore. Il n’y a plus personne. Et il...

Il ouvre les yeux. La douce et petite voix d’Orphée Parker qui s’élevait à ses côtés. Que disait-elle. Que veut-elle donc, cette jeune serdaigle? Qui est-elle? Comment est-elle arrivé là? Il prit un bon moment, comme ça, à simplement la dévisagé. Il ne semblait pas réaliser qu’elle venait de faire ce qu’il adorait tant... Elle venait tout juste de... Le complimenter. Mais il la regardait, tout bêtement. Il se releva en position assise, bâilla longuement, et se frotta lentement les yeux. Combien de temps avait-il dormit? Il reporta son regard sur la jeune serdaigle. Toute belle, mais si maigre... si... fragile. Si petite, et si... sombre. Ses yeux, ses cheveux. Que démontrait-elle? Elle est vraiment intelligente, mais... elle souffre? Elle souffre de sa timidité? Je veux découvrir ton secret... Toi. Qui es-tu? Trompe-toi a mon sujet. Je suis un sale et égoiste menteur, tu le sais ça? Je ne fais plus que ça, moi, mentir. Dire des fausses vérités, faire croire aux gens que je suis un autre, que je ne suis pas ce que je suis. Une fois... que tu m’aimeras, je pourrai devenir moi-même. Tu penseras que j’ai changé, quoi? Et tu accepteras tout de ma part. Va-t-on pouvoir devenir amis, belle Orphée, petite divinité... Laisse mes douces paroles, ma sale langue de vipère te tromper. Laisse-toi prendre au piège, tu n’en viveras que tu bien. Certains mensonges, sont la meilleure chance de notre vie, pas vrai? Que donnerais-tu, pour un vrai ami comme moi? Un beau modèle... Si on devient amis... Tu pourras me dessiner autant de fois que tu le voudras! Le jeu commence maintenant. Il se mordit doucement la lèvre et baissa les yeux sur ses pieds. Ses cheveux noirs cachaient une grande partie de son visage.


« Oh... eh bien... Tu es très gentille. Oui vraiment. Merci... Mais si tu dis ça... C’est que tu m’as dessiné, pas vrai? »

Tu m’as dessiné. Tu as déjà étudié tous mes traits. Tu connais ma silhouette. Tu te souviens de moi, ou tu es tellement égarée dans tes pensées pendant les cours que tu sais pas très bien en faite. Non, tu dois savoir. Je suis un serpentard, tu le sais ça. Ne t’attends pas à trop. Ne vient pas penser, ou en faite si. Si, pense-le. Pense que je suis l’exception, que je suis le seul de cette maison à ne pas être une vipère. Tu as des soeurs aussi, dans cette maison, non? Des demoiselles beaucoup moins... effacées que toi. Elle sont plus caractérielle, si je ne m’abuse. Pourtant, tu es l’aînée, n’est-ce pas? Si tu savais. J’aime tellement jouer avec les mots. J’ai une vraie, de vraie, de vraie langue de vipère. Tu es ma nouvelle proie, c’est décidé. Ce soir, je vais être tout gentil. Je suis toujours gentil, au début. On ... va... bien... s’amuser... tu ne sais pas ce qui va t’arriver. Je ne suis pas un vrai cruel, mais l’heure de ma vengeance à sonné. Ce jeune homme, de ta maison d’ailleurs, est une horreur. Tu la connais mon histoire avec lui, hein? Tu le sais, comment il m’a fait mal. Il m’a déchiré. Un serdaigle NE tompe PAS un serpentard, sans regretter ses actes. Mais à l’instant, je vais simplement... Tenté le jeu. Je veux goûter à ce jeu de mensonge, voir s’il est aussi plaisant que tout mon entourage semble le croire. Pff. Il releva finalement ses yeux vers Orphée. Il avait l’air sincèrement gentil. Son sourire, si parfait, glissé sur son visage était amical, et ses yeux ne disaient rien de mauvais. Seule la trop grande assurance qu’il affichait aurait pu dévoiler que ça sincérité n’était peut-être pas aussi présente qu’on le croirait.

« Bonsoir Orphée... »

La partie... Est lancée.


Dernière édition par le Dim 15 Juil - 21:47, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Orphée Parker
Serdaigle
Serdaigle
Orphée Parker


Nombre de messages : 16
Maison : Serdaigle
Date d'inscription : 01/07/2007

Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Empty
MessageSujet: Re: Rencontres au crépuscule [Orphée x)]   Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Icon_minitimeVen 13 Juil - 3:52

Fragile et timide, hein. Ça, c’est ce qui s’appelle une proie facile, surtout lorsque la personne, avec qui la personne fragile et timide en question est, est imbue d’elle-même et qu’elle est supérieure. Ce n’est pas ce que tu es, Ninsei? Les Serpentards se ressemblent tous. J’ai des sœurs. Elles se ressemblent beaucoup. Et elles sont toutes les deux complètement différentes de moi. Je sais à quoi m’attendre avec une personne de ta maison. M’enfin, c’est peut-être simplement ce que je veux me faire croire. Me croire plus forte pour pouvoir tout surmonter sans problème. Orphée était une élève quasiment parfaite. Du moins pour certaine personne. Elle avait de bonnes notes, pas étonnant vu sa maison, et elle n’écoutait pas toujours dans ses cours. Elle n’avait jamais été en retenue depuis les six ans qu’elle était ici. Elle rendait toujours ses devoirs. Et il semblait impossible de la voir ailleurs que dans la salle commune après le couvre feu. Normal, c’était l’élève parfaite qui suivait toutes les règles à la lettre. Faux. Pour le dernier point en tout cas. Elle est rusée, la jeune fille. Elle attend tout simplement que toutes les filles du dortoir soient endormies pour pouvoir filer en douce. Et après on vient dire qu’elle est toujours fatiguée. Elle ne dort pratiquement pas parce qu’elle n’en a pas de besoin. Ce qui lui donne l’air d’avoir dormit sur la corde à linge, c’est ça…La chose qui lui fait le plus peur. J’en cache beaucoup des choses sous mes airs de petit ange. Orphée laissa son regard descendre jusqu’à ses pieds. Penser, toujours penser. Même si elle n’était pas seule, elle devait penser. J’ai maigris, encore. Je vais ressembler à un squelette si ça continu. Ou je vais finir par mourir parce que je n’ai que de la peau sur les os…Je dois le dire aux filles. S’il m’arrive un truc, elles doivent le savoir. Oui. Non…Non, elles vont avoir peur pour moi. Je ne veux pas. La jeune adolescente faisait bouger ses orteils, emprisonnant quelques brins d’herbes entre ceux-ci. Sébastian…S’il était encore là, lui, elle aurait pu aller se confier. Se faire réconforter dans les bras de son ancien meilleur ami. Mais non, lui, il était parti. Il l’avait laissée toute seule dans cette école. Toute seule avec sa maladie qui revenait. Il faut croire que la mort d’un proche affectait beaucoup. Et elle savait de quoi elle parlait de toute façon. Qui est-ce qui avait vu sa mère mourir? Orphée. Qui est-ce qui avait faillit mourir tuée par la propre main de son père, mais comme il avait trop d’amour elle, il ne l’a pas fait? Orphée. Je me cache sous une couche de maquillage et sous des vêtements bizarres pour ne pas laisser paraître mes faiblesses.

Ninsei ouvrait les yeux. Visiblement, le jeune homme ne semblait pas l’avoir entendue arrivée. Il dormait pour vrai. Depuis combien de temps? Une dizaine de minutes environ. Elle avait eu le temps de finir son esquisse. De toute façon, elle n’allait pas le cacher. Ce n’était pas la première fois qu’elle se surprenait à le prendre comme modèle. Dans les cours d’histoire de la magie, par exemple. Tout le monde savait que ce cours ennuyait la majorité des élèves. Dont Ninsei…Accoudé sur sa table, la main sur la joue, l’air endormi, il était trop mignon…Et elle n’avait pas pu résister. C’est en cachette qu’elle dessinait ce qui l’intéressait. Les animaux. Les garçons. Ses sœurs. L’adolescente posait son regard sur le vert et argent pour le voir se mordiller la lèvre et faire tomber ses cheveux devant son visage. Kawaii ** Un sourire venait à nouveau se loger sur son visage. Orphée était naïve. Juste à voir ce visage là, elle avait confiance en lui. Elle ne le croyait pas capable de lui faire du mal. Pas avec cet air là…« Oh... eh bien... Tu es très gentille. Oui vraiment. Merci... Mais si tu dis ça... C’est que tu m’as dessiné, pas vrai? » Les joue de la Serdaigle s’empourprait doucement. Secret numéro un découvert, bien que ce n’était pas vraiment un secret. Je sens que cette soirée sera peut-être pleine de secret…Côté impulsif maintenant. Elle étirait doucement sa main pour venir écarter les mèches de cheveux qui tombait le visage de Ninsei puis hochait de la tête.


« C’est rien… Et..Oui, je t’ai dessiné. Ce n’est pas la première fois en fait… »

Ninsei Itô. Jeune homme fréquentant la maison de Salazar Serpentard. Connu pour s’être fait tromper par un Serdaigle. Oui, je la connais ton histoire. Pratiquement tout le monde de mon année la connaît. Les histoires voyagent vites dans une école. Fée se releva lentement, faisant bien attention de ne pas marcher sur sa cape, puis alla s’asseoir un petit peu plus loin. Juste se le bord de l’eau. Elle repliait sa jambe gauche sous elle, puis laissait pendre l’autre en bas de la berge, son pied touchant l’eau. Et elle avait peur de l’eau. Ça ne paraissait pas, non? Lorsqu’elle est près, c’est correct. Mais lorsqu’elle est dedans, alors là, vaut mieux l’aider au plus vite, sinon, elle finirait noyée à cause de la peur. Elle fit lentement bouger son pied, brouillant le reflet d’elle-même qui venait de se former à la surface. Cette manie de toujours se mettre dos aux gens…Un jour, elle se ferait attaquer et elle n’aurait pas le temps de faire quelque chose pour se protéger. Elle laissa finalement sa cape glisser sur le sol, derrière elle. Avoir froid avec ou sans sa cape, c’était du pareil au même de toute façon. Sa tête se levait vers le ciel. Nuages. Étoiles. Deux d’entres elles, c’étaient ses parents. C’est idiot de croire qu’une personne qui nous est chère, lorsqu’elle meurt, devient une étoile. « Bonsoir Orphée… » Sa voix semblait tellement douce. Tellement calme. Ce que les gens pouvaient changer en si peu de temps. Non, elle ne le connaissait pas. Pas encore. Elle avait encore le temps, non? Oui. Elle avait toute la nuit si elle voulait! Et elle le reverrait sûrement un autre jour. Jouer hein? Si elle le savait. Si elle n’était pas tellement naïve, elle l’aurait deviné. Mais comme dieu chérit certaine personne sur des points, les autres le sont moins. Pour elle, c’était la naïveté. Et la fragilité. Et presque tout, dans le fond. Pour lui ça allait être un jeu. Pour elle, ça allait être tout autre chose. Ça allait être vrai. Lorsqu’on dit qu’il ne faut pas faire confiance aux vipères, c’est parce que c’est vrai. Elle finissait par tourner la tête et poser ses yeux sur Ninsei. Je veux que tu deviennes mon ami. Un vrai ami. Une personne qui ne me laissera pas tomber…Je ne veux pas avoir à perdre une autre personne.

« Dit…Je peux savoir ce que tu venais faire? À part dormir dans l’herbe…? »
Revenir en haut Aller en bas
Ninsei Itô
Serpentard
Serpentard
Ninsei Itô


Nombre de messages : 17
Maison : Serpentard
Date d'inscription : 03/07/2007

Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Empty
MessageSujet: Re: Rencontres au crépuscule [Orphée x)]   Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Icon_minitimeVen 13 Juil - 22:17

Mais belle demoiselle, petite Fée, tu ne comprends pas? Toute cette haine emprissonée en moi est devenue comme un poison. Ne va pas penser que je suis un être comme Voldemort. Je connais l’amour, et je le connais trop bien. C’est à cause du mal qu’il m’a fait, que je me suis « tordu », que je suis devenu cet être froid, et mesquin. Je sais aimer, mais j’en ai acquis une telle phobie, si tu savais. Il y en a, comme toi, qui sont les vrais forts. Tu crois que de devenir un être emplit de haine, un être qui ne sait que s’aimer soi-même, c’est ça, la force? Tu te trompes, si c’est que tu crois. Mais Ninsei ne le voit pas. Il veut faire souffrir pour se vanger de son mal intérieur. Il est comme ça. Il croit au karma, vous être surpris? Douleur, souffrance, pleure. Je veux vous voir pleurer pour moi. Peut-être que quand ce sera fait, tout ça, je pourrai recommencer à être moins tordu. Moins cruel. Mais je veux que des gens vivent pour moi, n’aiment que moi. Moi, moi, moi... Aimez-moi, bordel. Cet amour, j’aimerais tant, y avoir droit. Pourquoi... C’est si dur d’aimer. Je dis que vous êtes mes jouets, mais ne suis-je pas aussi le vôtre? Ne jouez-vous donc pas, avec moi? De tout mon être, je veux repousser l’amour, je n’en veux plus. Plus personne ne compte. Je ne veux jamais retomber amoureux. Ça fait trop mal, dans ma poitrine... dans... mon coeur. Mais ta gueule. Tu deviens si faible. Il eut un léger sourire... Ce sourire... Trop. Trop gentil, trop confiant, trop beau.
Orphée. Parker. Je veux te connaître. Je sais pas trop, tu es amusante. Mais tu sais quoi? Faudra pas que tu me fasses tomber amoureux de toi, car je ne te parlerez plus. Non, je ne vais plus jamais être amoureux. Beurk. Ce mot même me dégoûte. J’ai envie... de vomir. Tout ça, oui, tout ça, c’est bien dégoûtant. Je suis un autre bien sale, je perds la raison. Je sombre dans une totale folie. Je suis fou, complètement fou. Et toi! Parker. Tu vas être folle de moi. C’est clair? Tu vas m’aimer. Je le sais. Je supporte pas, qu’on soit indifférents a moi. Comprends-tu ça, ou pas? Non. Tu comprends rien. C’est pas grave. Tu es mignonne. Faut pas se soucier... hein? On a juste à... S’amuser. Ce soir est un beau soir. Et d’ailleurs, l’obscurité tombait de plus en plus. Le ciel s’assombrissait à vu d’oeil. Les étoiles parassaient déjà.

Ninsei délassa lentement ses chaussures, les regardant avec attention. Il ne savait pas vraiment comment agir pour que la jeune demoiselle se sente en confiance. Il enleva sa chaussure droite. Puis la gauche. Il les déposa tranquillement à côté de lui, puis retira ensuite ses chaussettes. Il n’avait pu retenir un petit rire en les voyants xD. Elles était vertes, avec des motifs de chats dessiner dessus. Il les enleva, en espèrant qu’Oprhée ne trouve pas ça trop ridicule, et les déposa sur ses chaussures. Il s’approcha lentement de l’eau et y trempa lentement un pied. Il se mordit légèrement la lèvre quand la morsure du froid lui engourdit l’orteille. Il entra son pied avec lenteur, puis le second. C’était bien glacé >_<. Il frissonna, et finalement, ressortit ses pieds qu’il ramena vers lui. Bark, beaucoup trop froid ><.
Et elle parlait. Elle lui parlait encore, de sa toute petite voix, de sa belle petite voix mignonne. Cette voix. Cette demoiselle intelligente qui avait toujours réponse à toutes les questions des professeurs. Une élèves brillante, une élève sur qui il serait bien pratique de pouvoir copier, pas vrai? Tout ça. Ce que tu dis. C’est ça oui... Je suis ton modèle? Tu me dessines? Tu m’as dessiné plusieurs fois? Tu as de la chance d’être jolie, beaucoup de chance! Parce que je t’aurais envoyé balader! C’est un privilège, de pouvoir me dessiner, tu sauras! Ma beauté, je ne l’offre que pour des bonnes causes xD. Non, mais c’est vrai? Tu m’avais déjà dessiné avant? Si on devient ce que tu appeles « amis », tu vas me les montrer, tous ces dessins de moi? Et pas qu’eux. Je voudrais voir tout tes dessins. J’aime bien l’art en faite. Tu es douée? Je voudrais voir ça. Ça m’intéresse... beaucoup...


« Tu exagère voyons! Pourquoi tu me dessines... moi? »

Fausse modestie, ma chère amie. Que veux-tu. Toi et Hypocrisie. Que puis-je faire sans mes meilleures copines dites-moi donc? C’est vrai, d’accord, elles me sont bien utiles. Mais si... Un jour... Tout ça venait qu’à me retomber dessus? Tant pis. Qui sème le vent, récolte la tempête... C’est ton cas, ça, n’est-ce pas Ninsei? Et c’est grave dit-moi? Que peut-il y avoir de mal, à prendre quelques risques... Bien placé, bien calculé. C’est amusant de risqué. La vie est semé de risques. J’ai trop souffet, je ne peux pas être plus triste et être plus humilié que je l’ai été. Soyez humilié, vous aussi. Ça m’énerve, moi, tout ça. Tout ça, ça me dégoûte. Ça me donne envie de vomir. Ces belles émotions, ces petits couples trop parfaits, ces étudiants trop modèles. Tout ça... C’est trop!

« Tu vas me les montrer un jour? »

Oui bon... Et tu me demandais quoi aussi donc? Ce que je fiches ici. Ce que je fais ici? Ninsei, pourquoi es-tu ici? Hum... l’air frais. La marche. La sieste, les nouvelles –ou pas- rencontres. Tout ça, c’est amusant. N’aimes-tu pas, toi aussi Parker, les balades de nuit? La nuit, on est plus vulnérable... La nuit, le désir augmente. Peut-être que cette nuit même, je pourrai déjà te posséder? La nuit porte conseil. Écoute ces conseils qu’elle te donne, laisse-toi tomber dans mes bras. Je vais te donner tout l’amour dont tu auras besoin, et mes vilaines amies, tu ne les verras même pas. Elles seront si discrète. Tu n’en souffriras pas, et moi non plus. N’est-ce pas parfait? Le mensonge n’est pas toujours mal. Laisse-moi jouer. Laisse avoir tout ces accès sur ton corps fragile. Tes lèvres sucrées. Belle Oprhée, tu es si fragile. Laisse ma langue de vipère t’embobiner, emmêle-toi dans les fils de mes araignées. Mais ne pleure pas. Non, ne pleure pas. Ce serait si triste... Si tu pleurais. Je ne voudrais pas que tu pleures... Tout de suite. Pas tout de suite. Mais laisse-toi faire. Je suis plaisant. Mon ex, était un salaud. Mais il m’a trouvé plaisant, j’en suis sur. Je suis beau. Mon corps, tu voudrais en faire bien plus que simplement le dessiner, hein? Laisse-toi aller! Notre société est une société superficielle. Laisse mon beau physique te mentir, ce n’est pas grave, si?

« Ce que je fais par ici? L’air, le bon air. J’aime la nuit. Les balades nocturnes. Tu connais ça, toi aussi, non? Fuir. Je ne fais que ça, il semblerait. Mais ce n’est pas grave. J’aime bien être dehors. Et prendre ce risque. Toutes ces retenues ne me dérangent pas. Et je ne vais jamais trop loin. Je ne serai pas renvoyé, je suis quand même un assez bon élève, tu sais. Ce paysage n’est pas d’ailleurs magnifique? L’air des cachots est étouffant. C’est bien de sortir parfois... »

Il se retourna vers elle et lui adressa un délicat sourire. Ce genre de sourire qui fait fondre tout le monde. Vous voyez le genre? Dans les mangas pour filles, il y a ce beau jeune homme, le ‘prince’ qui sourit, et toutes les filles en tombent amoureuses? Eh bien, ce prince, c’est Ninsei. Prince Ninsei! Agenouillez-vous devant sa majesté Itô!

Les dés ont été lancé, c’est de nouveau ton tour, Orphée.


Dernière édition par le Dim 15 Juil - 21:48, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Orphée Parker
Serdaigle
Serdaigle
Orphée Parker


Nombre de messages : 16
Maison : Serdaigle
Date d'inscription : 01/07/2007

Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Empty
MessageSujet: Re: Rencontres au crépuscule [Orphée x)]   Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Icon_minitimeSam 14 Juil - 2:48

Je ne devine rien. À croire que je suis trop naïve pour le faire. T’étais vraiment amoureux du gars, hein? On ne devient pas aussi cruel aussi facilement. Il t’a blessé, tout le monde le sait. Ce sont des choses qui arrivent. Comme la mort. Moi aussi, j’ai été blessée. Surtout lorsque ma mère est morte. Parce que c’est moi qui l’ai vu mourir. On souffre chacun à notre façon. Et on change tous à notre façon. Moi, je me suis renfermée. Si on peut dire ça. Je suis timide dans un sens. Extravertie dans un autre sens. Orphée fermait lentement les yeux. Moi aussi, j’ai déjà été amoureuse. Une fois. Ça fait tellement de bien. Mais ça fait tellement mal aussi. C’est presque pire que la mort d’une personne à qui on tient. Il est parti sans me dire où il allait. Tout ce que je sais, c’est qu’il n’est plus à Poudlard. C’était mon meilleur ami. Mon seul ami en fait. C’est peut-être la seule personne à qui j’avais envie de donner ma confiance. Je le connaissais depuis que j’étais toute petite. C’était un autre point sur la grande confiance que je lui portais. Ça arrive rarement à ceux qui ont tous. Ceux qui sont parfait dans tous les points. Les moins chanceux écopent de ce que les autres n’ont pas et n’auront peut-être jamais. Je voudrais dormir. Rêver pour ne plus avoir à voir ce qui m’entoure. Tu veux bien t’endormir avec moi, Ninsei? Je ne serais pas seule. On dit que les rêves sont le reflet des choses que l’on voudrait avoir. Une vie meilleure, des amis…C’est peut-être ce à quoi j’aimerais rêver, moi. Une vie avec des parents vivants. Des parents qui pourraient prendre soin de moi lorsque j’en aurais de besoin. Mon père aurait pu m’apprendre à me défendre au lieu de me complimenter sur ce que je faisais. Et ma mère aurait pu me montrer à être gracieuse, à avoir l’air d’un joli cygne. Non, elle est morte beaucoup trop avant. Sa mort aurait du être beaucoup plus tard. Lazarus n’aurait peut-être pas été si…violent. Ses sœurs lui ressemblaient. Elles étaient toutes les deux pareilles. À quelques détails près, bien entendu, mais elles ressemblaient un peu trop à leur père. J’ai l’impression d’être le vilain petit canard de la famille, moi…

Ignoble manie de se perdre dans ses pensées. C’était aussi parce qu’elle faisait toujours ça, la nuit. Elle ne dormait pas, elle. Elle pensait! Elle rêvait. S’imaginait son monde avec sa mère et son père à ses côtés, sans sœur…Juste elle. Sans vouloir se l’avouer, c’était peut-être la chose qu’elle aurait le plus voulu. Pouvoir vivre dans une vraie famille sans problème. Le rire du jeune homme la fit sursauter, lui arrachant toutefois un sourire. Elle se retournait pour le voir regarder ses chaussettes. Oh, trop kawaii *_* C’était rare de voir un gars qui portait des bas d’une autre couleur que le noir ou le blanc. La jeune adolescente le suivit des yeux, le regardant poser son orteil dans l’eau, puis son pied, pour finir par les ramener vers lui. Elle n’est pas si froide que ça, pourtant. M’enfin, moi je trouve. C’est surtout parce que je ne sens pas tellement le froid. « Tu exagère voyons! Pourquoi tu me dessines... moi? » Bonne question. Parfois, on s’acharne sur une personne qu’on ne connaît pas parce qu’elle nous tape sur les nerfs. D’autres fois, c’est parce que cette personne nous intrigue, nous intéresse. Moi, je crois que c’est la deuxième option. Je ne peux pas dire le contraire. Même si je ne te connais que de vue, je connais la base de tes agissements avec les autres. Je sais comment tu agis, un peu, et j’ai envie de le savoir encore plus maintenant. Si je tombe amoureuse? Nah, jamais. Pas avec toi, c’est impossible. Je ne te connais pas, tu ne me connais pas. Tu as une infime partie de ma confiance. Juste assez pour que j’accepte de te parler…et que ce soit moi qui vienne te voir pour le faire. C’est déjà bien, tu ne trouves pas. Bon. Pourquoi je te dessine…


« Je sais pas vraiment en fait. Impulsion. C’est agréable…de dessiner quelqu’un comme toi… »

Le sourire venait de nouveau se loger sur son visage. Visage vite caché par ses cheveux lorsqu’elle baissait la tête. Il est beau, il le sait. Tu n’es pas obligée de le lui rappeler! Orphée finissait par ramener son pied vers elle. Elle allait finir par vraiment mourir, cette fois. Une fois par la leucémie. Plein d’autre à cause de l’eau. Et maintenant à cause de la grippe? Super idée! Ses yeux se reposèrent sur le ciel. Oh…Plus beaucoup d’étoile. Un nuage en forme de chat. Et un autre ayant une forme bizarre. Peut-être un dinosaure. Elle secoua finalement la tête en reposant ses yeux sur Ninsei. Te montrer mes dessins? Pourquoi pas. Tu serais la première personne à les voir, dans ce cas. Ah, non, la deuxième. Oui. Quelqu’un en avait déjà vu. Une fille qui était dans son dortoir. Bien que ce ne fut pas dans l’habitude de la Serdaigle de laisser ses dessins traîner, cette fois-ci, elle avait fait exception. Et lorsqu’elle était revenue, la fille en question tenait un paquet de feuille dans ses mains. Et elle était entourée de ses copines « chien-de-poche » de service. Et quels dessins elles regardaient? Ceux qu’elle avait faits du jeune homme. La première chose entendue? « Orphée est amoureuuuseuuuh!! Et d’un Serpentard en plus!! » Ça avait presque finit en boucherie. Ce qui est à Orphée reste à Orphée. Et personne n’a le droit d’y toucher.

« Peut-être. Un jour. Si tu es gentil… »

Ninsei n’est pas un enfant Orphée. Il a le même âge que toi…Pas grave. Elle finissait par replier ses genoux contre elle, les entourer de ses bras et poser sa tête dessus, tournée vers lui. Elle était dos à lui, tout à l’heure. Maintenant, elle le regardait. Comment s’empêcher de le regarder? Peut-être que ce que les filles de sa maison avaient dit était vrai. Non. C’était impossible. Elle ne pouvait pas aimer une personne qu’elle ne connaissait que de nom. « J’aime la nuit. Les balades nocturnes. Tu connais ça, toi aussi, non? » Le sourire revenait. Encore. Oui, je connais ça. Je ne serais pas ici en ce moment, non? Sa main droite venait jouer avec le bas de sa chemise. Pour finir par s’arrêter contre sa hanche. Et glisser contre son ventre. Elle avait mal. Elle avait mangé pourtant. Et ses yeux qui se fermaient tout seul…« Ce paysage n’est pas d’ailleurs magnifique? » Ce n’est pas pour rien que j’aime venir le dessiner. Magnifique, oui…« C’est bien de sortir parfois… » Nouveau sourire. Je sens qu’elle va sourire beaucoup xD

« En effet, je connais…Je sors parce que je n’arrive pas à dormir. Je préfère le silence du par cet de ses alentours que celui de mon dortoir…En effet. C’est magnifique. Surtout la nuit. Avec la lumière de la lune qui reflète sur tout. *Moment de silence* Je..euh.. »

Orphée venait de redresser. Ce n’était plus au ventre qu’elle avait mal maintenant, mais à la tête. C’était si…soudain. Et elle savait ce que ça allait donner si elle restait assise là à regarder le joli sourire de Ninsei. C’est pourquoi elle se releva, restant toutefois devant l’adolescent, sur le rebord du lac. Mauvaise idée. Elle aurait du aller plus loin. Sa vue se brouilla. Devant elle, ce n’était plus que brouillard. Elle ne distinguait pratiquement plus la silhouette du jeune homme. Elle s’entend ses jambes la lâcher. Puis son corps basculer sur le côté. Malaise. Trop de faiblesse. Elle s’était « évanouie ». Le froid de l’eau s’insinuait lentement dans ses vêtements. Puis dans sa peau. Son corps coulait, et elle, elle ne faisait rien pour remonter à la surface. Autant dire que le froid l’avait paralysée. Ses yeux se réouvraient aussi rapidement qu’ils s’étaient fermés. Elle distinguait la faible lueur des étoiles. Une silhouette sur la berge. Puis plus rien. Ninsei. C’est à tour de jouer, maintenant. Ne prends pas trop de temps. La partie pourrait finir bientôt…
Revenir en haut Aller en bas
Ninsei Itô
Serpentard
Serpentard
Ninsei Itô


Nombre de messages : 17
Maison : Serpentard
Date d'inscription : 03/07/2007

Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Empty
MessageSujet: Re: Rencontres au crépuscule [Orphée x)]   Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Icon_minitimeDim 15 Juil - 21:44

Je ne sais pas. Rien n’est moins sur. Lui? lui oui. Pourquoi j’y repense. Pourquoi tu me hantes? Cette histoire est terminée depuis plusieurs mois. Mais en plus de me faire si mal, tellement mal... Elle me colle. Ninsei est gay. Ninsei c’est une femmelette. Ses regards. N’est-ce pas ce que tu désirais, Ninsei? L’attention? L’attention des autres. Leurs regards. Oui mais... Pas ça! Non pas ça. Pas ce type de regards la! Je veux qu’on me haissent parce que j’ai du charisme, parce que vous êtes jaloux de moi! Je ne veux pas être sujet de moqueries. Ce n’est pas moi ça, je ne veux pas qu’on se moque de moi. Sa fait si mal. Et sa me donne la nausée. Moi je suis faible et fragile. Moi j’ai le droit de me moquer. J’ai le droit qu’on m’aime, je suis spécial. Ce n’est pas de ma faute! C’est comme ça qu’on m’a élevé. C’est ainsi que j’ai tout appris. C’est tout. Je suis ainsi, vous m’écoutez? Vous aussi, on vous a déjà trompé, non? Je ne suis pas le seul a vivre une peine d’amour, quand même? Parker, tu t’es fait abandonné par ton petit ami! Je ne suis pas le seul. Ridley. Je vais te tuer, et je vais me tuer ensuite. Oui c’est ça. Moi je suis spécial. Je mérites l’attention, l’amour, l’affection. Je mérites qu’on m’aime! Je suis né pour ça! C’est ça oui. Je suis moi. Je suis Ninsei. Je suis un rêve, un ange. Qu’on m’aime! Merde, tout ce que je veux, moi, c’est un peu d’amour, d’attention. Je suis là! Je ne suis pas invisible c’est toi. Toi qui vois mal. Toi qui n’a plus d’yeux. Parce que je suis là. Je vais te suivre, te hanter. Mourrez, sales m*rd*s! J’ai le droit d’être ici. J’ai le droit d’être aimé, je suis né pour ça. Moi, je suis comme ça ... parce que. J’ai si peur. Mais je ne suis pas faible, non! Je ne veux pas l’être. Je ne veux pas être faible. Je mérite plus... Je vaut plus.
Parker o_o! Regarde moi! Ce soir, je suis spécial. Je ne suis pas dans mon état normal. Profites de moi, alors que tu en as encore le temps! Oui parce que... C’est ta dernière chance de le faire. Tu ne me reverras peut-être plus jamais! Et si je me projetais dans les torrants de cette eau? Je pourrais mourrir? Non... Je sais nager. Quand on veut quitter cette vie, elle nous retient. Je vais la marquer, alors, cette sale vie. Allo! C’est moi! Moi moi moi! Tu as entendu? Je suis là! Je ne vais pas abandonné! Je reste ici, parce que je veux être ici. Je suis là. Ne l’oubliez pas. Ninsei Itô est là. Goutez à ma haine, a mon poison a saveur de cerise. Mon petit poison sucré, qui va, tout doucement, s’infiltrer dans votre corps. Une saveur cachée, ce que... Vous ne savez pas. Oui. Oui, je vais criez au bonheur, car la vermine, ne sera plus. Je veux être qui je suis, à toute heure, quand je le veux. Je veux crier ce que je ressens, et que personne, plus jamais, ne me juges. Il ne faut pas. Ce n’est pas bien. Je suis un être, qui a ... ce besoin. Celui d’être aimé. Qu’on me trouve... Spécial. C’est mon souhait.

Mais le monde, malgré tout ça, continue de tourner. C’est assez exaspérant. Ce monde me hante. Il veut me tester, me tenter. Je ne vais pas me prendre à ce jeu, moi aussi. C’est moi, l’hypocrite, et personne d’autre. Cette voix. Parker? Parker, tu es toujours là? Parker, tu me parles encore de ça? De tes dessins... Comment dessines-tu mon royal moi? J’ai un peu peur. Je ne sais pas. Et si tu m’avais enlaidit? Non, ça serait surprenant. Tu m’as l’air d’une jeune femme qui sait ce qu’est la beauté. Tu n’oserais te prendre un tel modèle, si tu n’avais le talent pour, hein? Je.suis.si.ignoble. Je ne pense qu’à moi. Et tu sais quoi? C’est plaisant! Je ne le vois pas moi... Que je me tue... a petit feu. Que je me brule sur cette flamme trop chaude. Les lèvres de mon amant... Goûtaient si bonne. Il se donnait à moi... Si aisément. Et moi? Moi je ne voyais rien. Mon corps, contre le siens, c’était tout ce qui comptait. J’étais... si amoureux. Je pouvais traverser un couloir en gambadant, je pouvais saluer les gryffondors. Tout ça, c’était superficiel. Il n’y avait que lui, lui et moi. Et tout ça... S’est envoler. De la fumée. Mon corps n’était plus rien, je ne cessais de pleurer. C’est ainsi que je devins pour de bon ce que je suis. Un sale hypocrite, aussi méchant que superficiel. Je ressentais du mal a bouger, je ne pouvois plus manger, j’ai perdu plusieurs kilo. Je ressemblais a une petite fille en peine. Et si c’était vraiment ça? Et si... J’étais vraiment Gay? Vraiment une petit femmelette? Ce serait... Bien terrible, n’est-ce pas? Je vais tout dissimuler ça. Caché, voilà, c’était bien facile d’ailleurs.
Orphée Parker, 16 ans, Serdaigle. Ma première amie? J’aurais vraiment une amie? Même si je suis hypocrite avec elle... Ce n’est pas si grave... si je me fais son ami. Tout ça, c’est tout ce comptera. Je dois répondre quelque chose? Je ne sais que dire, de tout ça. D’accord, merci de me dessiner. Il fit un petit signe de tête, et repris son timide sourire. Fiou. Oui, ok, je ne suis pas entièrement perdu dans ce monde. J’ai encore un peu de... De lucidité. Merci dieu, d’au moins m’acccorder ce petit ça.

Si je suis gentil? Mais moi je suis toujours gentil au début belle Orphée! Es-tu gêné? N’aies pas peur. Je te fais confiance. Je me doute bien que ton oeuvre est belle, très belle et que tu es talentueuse. Oui, tout ça, c’est presque sur. Je suis bien assuré que tes dessins de moi seront beaux. Tu n’as pas à hésiter pour ça. Je vais être gentil. Je vais être... très gentil. Au moins jusque là, en tout cas. Je ne voudrais pas... Que tu te doutes de quelque chose, hein? Je fais ça par vangeance, mais ça ne veut pas dire que tu dois en souffrir. Pas tout de suite en tout cas, tu peux en être bien certaine! Oui... Bien certaine. Il tourna de nouveau ses yeux vers elle. Tu es si... blême. Tu es pâle comme un fantôme. Il sourit. Délicatement, gentiment. Pourquoi tu me fais ça? Pourquoi... Quand je te regardes je... Ressens... Toute cette grande vague... de... de Pitié? Est-ce que tu fais pitié, Parker? As-tu besoin d’aide? Mademoiselle Parker?! Petite fleur bleue.
Qu’est-ce que tu dis? Oui, la nuit. La nuit, nostalgie. Moi aussi. Encore et encore. Belle nuit, et la lune. Nostalgie. Mes larmes. Pourquoi il y a cette larme qui glisse le long de ma joue? Elle est brulante. Tellement brulante. Ouaille. Ça fait mal. Je ne dois pas pleurer, ce n’est pas bien. C’est un signe de faiblesse. Si je pleure, tout le monde va me prendre pour une femmelette, et là, ce sera vrai. Je ne pleure pas moi. Un prince ne pleures pas, et tout particulièrement pas devant une princesse.


« Orphée! »

Il était si perdu. Tout était flou. Elle s’était tut, elle ne parlait plus. Et elle s’était levée. Elle s’était éloignée. Qu’arrivait-il? Que c’était-elle fait? Comment c’était arrivé? Son petit corps, tout fragile, elle semblait en avoir perdu totalement le contrôle. Elle glissait lentement. Elle tombait, qu’arrivait-il? Tout était au ralentit! Avait-il fait quelque chose de mal pour que tout cela arrive? Non! Non, ce n’est pas moi, ce n’est pas de ma faute. Toi tu... Plouushh. Orphée! ORPHÉE! À l’aide. Je ... Oh mon dieu! Orphée! Tu as sautée, ou tu es tombée? Oh mon dieu! À L’AIDE! Où ai-je fais une erreur de parcours? Tu souffres donc, toi aussi, tout au fond de ton corps, Orphée? Belle princesse, allez, Orphée, je vais te sauver. Il enlevait sa cravate qui pourrait l’étrangler, et se jetait dans l’eau. Oh mon dieu, c’est horrible >< Elle est glacée!
Orphée! ORPHÉE! Où es-tu? Il plonge sous l’eau. Reitent son souffle. Retiens ton souffle, Ninsei, s’est très important. Elle est là, toute petite, juste sous toi, et elle va mourrir. Vite. VITE! Il plonge encore, et réussit à passer ses mains autour de ses hanches. Au prix de nombreux efforts, il la ramena à la surface. Elle semblait n’être plus consciente. Orphée, mon dieu. Que s’est-il passé? Qu’as-tu fais pour que ça arrive? Il barbota lentement vers le bord, la jeune demoiselle inconsciente dans ses bras. J’ai une vie dans mes mains. Je dois faire quoi? Dois-je l’emmener à l’infirmerie? On sera punit. Le couvre-feu est passé depuis un bon bout de temps maintenant. Mais sa vie est peut-être en danger. Que faire pour elle? Il la ramena lentement sur le bord, et la hissa lentement. Son corps flasque semblait mort, tant elle était froide et blanche. Elle ne respirait pas. Il posa sa main tremblante dans son cou, et remarqua avec un grand soulagement que son coeur battait encore. Il essuya les larmes qui glissaient lentement de ses yeux, ou était-ce ses cheveux qui dégoûtaient? Et il enleva ensuite les cheveux du visage d’Orphée. Tout ça c’était produit si rapidement. En un éclair, tout était devenu... Si sombre, et si froid, il tremblait lui meme. Il lui ouvrit lentement la bouche, et appuya ses lèvres contre les siennes. En exerçant une légère pression contre son ventre, il lui faisait la respiration artificielle. Quelle chance qu’il ait pu savoir comment faire. Après un petit moment, elle commença à tousser, recrachant de l’eau et ses yeux étaient ouverts. Ninsei lui sourit, et cette fois, il ne retint pas ses larmes. Il éclata totalement en sanglot. Il n’avait plus aucun contrôle sur son corps. Il avait eut si peur. Et si... Finalement, il n’était pas si méchant que ça? Il ne voulait, assurément pas la mort de la jeune femme. Il ne pourrait accepter ça. Il sanglota un petit moment, puis finalement, il alla chercher la cape d’orphée, et l’enveloppa dedans. Il réalisa qu’il aurait bien du enlever sa chemise avant de sauter. Mais peut-être aurait-il aussi perdu un temps précieux. Il s’étendit à côté d’Orphée, et murmura tout simplement un vague.


« Désolé »

Il ne savait plus trop de quoi il s’excusait, mais il n’y pensait déjà plus. Il prit lentement la main froide d’Orphée qu’il serra dans les siennes, plus grandes et plus chaudes. Quelques larmes s’échappaient encore de ses yeux. Alors comme ça, même si on a souffert, on peut encore s’attacher aux gens? C’est ce que vous vouliez me faire comprendre, mon dieu? Que je suis nul, a pleurer devant toi Orphée, mais j’ai eut si peur, l’espace d’un instant.

Cette fois, je n'ai pas vraiment bien joué... Sauras-tu faire ton prochain tour?
Revenir en haut Aller en bas
Orphée Parker
Serdaigle
Serdaigle
Orphée Parker


Nombre de messages : 16
Maison : Serdaigle
Date d'inscription : 01/07/2007

Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Empty
MessageSujet: Re: Rencontres au crépuscule [Orphée x)]   Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Icon_minitimeDim 15 Juil - 23:45

J’ai l’impression que tout ce joue ici, tu ne crois pas? C’est toi qui décideras de mon sort, Ninsei. C’est une lourde tâche, n’est-ce pas? Avoir la vie d’une personne que l’on connaît à peine entre ses mains. C’est selon tes actions que je vais revoir le soleil. Ou que je le reverrai d’un endroit différent au votre…À ses souvenirs, l’eau du lac n’était pas aussi froide que ça. C’était peut-être parce qu’elle n’y était jamais aller. Pas peur. Elle sentait toujours le froid contre ses pieds, et pas ailleurs. Elle aurait sûrement pensée différemment si elle prenait son courage à deux mains plus souvent. Ninsei. Dit, tu ne raconteras rien à mes sœurs, hein? Je ne veux pas qu’elles s’inquiètent. Orphée réouvrait une nouvelle fois les yeux. La surface se faisait de plus en plus loin. Elle ne coulait pas vite. Une chance. Son cerveau lui ordonnait de faire quelque chose. Bouger un peu pour essayer de remonter. Respirer…Réflexe. Ouverture de la bouche. Inspiration. Étouffement. Panique. Trop d’effort, pas assez d’air. Évanouissement. J’ai le temps de penser, maintenant. J’aurai tout le temps que je veux, si je ne reviens pas à moi. Poupée de chiffon. C’est ce que je suis. Un corps sans vie, sans personne pour le contrôler. J’ai peur. Oh, oui, j’ai peur. Tu as déjà faillit mourir, toi, Ninsei? C’est épeurant. Ce n’est pas la première fois, pour moi…Je ne veux pas partir maintenant. Je veux pouvoir te connaître plus. Pouvoir te regarder. Prendre la chance que je n’ai pas prise un peu plus tôt. Peut-être que c’est vrai, finalement, ce que les filles de mon dortoir disaient. Pourquoi c’est toi que j’aurais prit comme modèle si je ne ressentais pas quelque chose? Non. Orphée, ta gueule. T’es en train de mourir et tu parles de…lui. Laisse toi partir…Abandonne ton combat…Jamais! Je veux vivre. Je veux voir le monde grandir avec moi. Je veux pouvoir voir à quoi va ressembler Drusiella plus tard. Et Tara aussi…Et Ninsei, peut-être. Ce serait bien d’avoir un ami comme lui. Ninsei! NINSEI!! Vient me chercher, je t’en pris…Ma peau pâlie à vue d’œil. Je ne sens même plus mon corps…Je ne veux pas y rester maintenant. Pas maintenant…Mon cœur se met à battre plus lentement. Ce n’est plus de l’air qu’il y a dans mes poumons, c’est de l’eau. Cette lumière dans mes yeux. Cette lumière blanche qui m’aveugle…C’est toi qui viens me sauver, Ninsei? La silhouette que je vois et qui me tends la main, dit moi que c’est toi. Non, ce n’est pas toi. Tu ne viendrais sûrement pas me chercher pour m’emmener ailleurs…Je vais mourir…

x Flash Back x
C’était l’hiver. Le début de l’hiver. La première neige tombait, recouvrant le sol de Londres d’une fine couche blanchâtre. Aujourd’hui, Orphée et Tara passaient la journée en compagnie de leur père. Toutes seules avec lui. Les rares moments qu’ils passaient ensemble étaient une…tradition. Avant que Reiko ne partent pour de bon. La future Serdaigle était sortie de l’hôpital depuis maintenant cinq mois. Tara n’était pas au courant de la leucémie. Elle savait juste que sa sœur avait été malade, désertant la maison pendant pratiquement deux ans. Et elle avait eux de la chance de ne pas rester là plus longtemps. Normalement, une leucémie prend plus de temps à être traitée complètement. Le médecin avait dit que malgré la « timidité » qu’avait Orphée, c’était une grande battante et que jamais elle n’aurait abandonné son combat contre sa maladie. Lazarus avait eu tellement peur. Il avait eu peur de perdre la petite fille qui remettait le soleil dans ses journées sombres. Bref, le médecin avait conseillé au père de la famille d’emmener l’ex patiente jouer dehors. Pour qu’elle se remette à faire les activités que les autres jeunes de son âge faisaient. Il faut dire qu’elle avait été alitée assez longtemps. L’envie de bouger lui avait bien vite passé lorsqu’elle avait vu que peut importe où elle déciderait d’aller, il n’y avait rien d’autre que des enfants malades. Comme elle. Début d’hiver dit neige. Neige dit froid. Et froid dit glace. Non loin de la maison, il y avait un lac. Le lac « aux animaux », comme disait les deux filles. Les chevreuils venaient souvent y boire puisque l’eau était continuellement froide et claire. Ce matin là, Lazarus les emmenaient faire du patin. Selon lui, la glace était assez solide. Si on n’allait pas trop loin. L’aînée enfilait rapidement les patins, vieux trucs que son père avait trouvés dans un magasin moldu. Bien entendu, Tara avait ronchonner parce que c’était moldu.

« Papa :: Orphée, ne va pas trop loin! Je ne veux pas avoir à aller te chercher, ma fleur… »
« Fée :: Non, non. Je fais attention! »

Du patin, ce n’était pas la première fois qu’elle en faisait. C’était sa mère qui lui avait montré comment en faire. Pourquoi je vous raconte ça? Vous allez voir, ça a un rapport avec ce qui se passe. Tara, qui ronchonnait encore parce qu’elle ne voulait pas enfiler les patins, était restée sur la berge, les bras croisés, assise sur son manteau. Tant pis, elle se déciderait lorsqu’elle en aurait envie. Lazarus sautait ensuite sur la glace. Mon dieu, ce que ça pouvait faire longtemps qu’il n’avait pas fait ça! Chaque bonne chose a une fin. Et c’est là que la fin arrive. La glace, comme l’avait dit Lazarus, n’était pas vraiment épaisse partout, égale à tous les endroits du lac. Bien qu’elle n’était pas loin de la berge, la glace se mit lentement à craquer sous les pieds d’Orphée, qui ne s’en rendait pas compte puisqu’elle regardait devant elle pour voir où elle allait. Et, finalement, la glace céda, emportant la petite fille avec elle dans l’eau. Panique. Étouffement. Son père qui la tirait hors de l’eau à l’aide d’un sortilège. Tara qui regardait la scène sans broncher…

La jeune adolescente sentait doucement son corps remonter à la surface. Sa tête ballotter d’un côté à l’autre. Puis elle se faisait finalement sortir de l’eau pour se faire déposer sur la berge. Sauf que là, ce n’était pas son père qui la sauvait. C’était Ninsei…Beau prince, tu es vraiment venu me chercher? Ça se passait tellement vite. Un accident arrivait tellement n’importe quand. Bien qu’elle fût inconsciente, elle entendait. Elle sentait ce que Ninsei faisait. Son cœur finirait par ne plus battre. Combien de temps était-elle restée dans l’eau? Juste assez pour pouvoir tomber en hypothermie. Les lèvres du Serpentard se posaient sur les siennes. Respiration artificielle. Je ne respire plus? Mon dieu, ne venez pas me dire que je suis morte. Un souffle. Puis un autre. Et encore un. Jusqu’à ce qu’elle se remette à respirer. À cracher de l’eau pour être plus précis. D’instinct, elle tourna sa tête sur le côté pour ne pas s’étouffer avec ce qu’elle recrachait. Le froid la rattrapa tellement vite. La sensation. Celle d’une lame qui s’enfonce lentement dans votre peau. Vous paralysant tellement la douleur est intense. Même si la volonté est plus forte que la douleur que vous ressentez, vous vous sentez incapable de faire quoi que ce soit. La seule chose qui vous reste à faire, c’est verser des larmes pour montrer ce que vous ressentez…
D’elles mêmes, les larmes c’étaient misent à rouler contre les joues de l’adolescente, laissant des traînées encore plus blanche que sa peau ne l’était déjà. Des larmes de peur. Et également de joie. Ninsei aussi pleurait…avec un léger sourire sur le visage. Tremblement. Un peu plus de pleurs. Puis sa main qui réussissait à se rendre à la joue de l’adolescent, essuyant doucement les larmes qui y glissait. Ses lèvres qui bougeaient…


« Je..tu..euh…J’ai…froid! »

Un sourire. Elle souriait quand même…Garde tes forces, Orphée. Ninsei t’as sauvé la vie. Jusqu’à maintenant. Qui dit que tu ne mourras pas quand même? Le jeune homme partait pour aller chercher sa cape à elle et l’enrouler dedans. Ça ne changera pas grand-chose quand au froid que je ressens. Mais c’est bien d’y avoir pensé. Oh mon dieu. Je ne veux pas mourir. Je ne vais pas mourir. Elle referma lentement ses yeux, se forçant à ignorer le froid qui la rongeait jusqu’aux os. Ninsei. Tu veux savoir un truc? Ma confiance. Tu l’as à cent pourcent maintenant. Et pour toujours…Je m’en fiche de ton désolé. Je ne sais même pas pourquoi tu l’as dit…Elle sentait sa main se réchauffer. L’adolescent venait de la prendre dans les siennes après s’être étendu à côté d’elle. Elle resta ainsi quelques minutes. À sentir la chaleur des mains de Ninsei contre la sienne. Même son père, huit ans plus tôt, n’en avait pas fait autant. Non, il l’avait enroulée dans sa cape et avait transplaner jusqu’à l’hôpital. Super, surtout lorsque sa fille ne respire plus et qu’elle pourrait mourir n’importe quand. Elle finit pas serrer ses doigts contre ceux de Ninsei. Ce qu’elle pouvait lui être reconnaissante…Murmure.

« Ninsei.. »

Ça pouvait sonner comme une question. Mais ce n’en était pas vraiment une. Elle serra un peu plus ses doigts dans ceux de son ami. Oui, ami. Il venait de lui sauver la vie. Ça n’allait pas rester une personne comme une autre aux yeux de la demoiselle. Elle se tortilla lentement pour se retrouver coller contre lui. Puis, après quelque effort et beaucoup de volonté, elle étira sa main pour faire tourner le visage du jeune homme vers elle. Prince Ninsei. C’est vrai, que tu ressembles à un prince. Et t’es aussi courageux qu’eux…Elle fit passer son pouce sur sa joue, effaçant les larmes qui coulaient encore. Je suis touchée de voir que tu pleures. Et laisse moi te dire que tu n’es pas nul du tout. Quelqu’un d’autre m’aurait s’en doute laissé mourir. Pas toi…Je t’en suis reconnaissante. Trop…La Serdaigle s’avança encore un peu plus. Sa main glissa sur sa joue, ses doigts sur ses lèvres. Jusqu’à finir par poser ses lèvres contre les siennes. Mêlant ses larmes aux siennes. Quelques secondes encore. Puis elle recula doucement son visage. Murmurer à nouveau.

« Merci… »

Voix cassée par un sanglot. Elle rebaissait la tête, cachant son visage à l’aide de ses cheveux. Les larmes coulaient de plus belle. Ça fait du bien...J’aurais du…juste dire merci. Pas faire le geste qui est venu avec. Ninsei. Tu veux bien être mon prince à moi? Je suis bien, là. J’oublie presque que j’ai vraiment, mais vraiment froid…Et que ça fait mal.

J’ai été capable de jouer. Et toi? Tu en penses quoi? Tu vas faire quoi? C’est à ton tour…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Empty
MessageSujet: Re: Rencontres au crépuscule [Orphée x)]   Rencontres au crépuscule [Orphée x)] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Rencontres au crépuscule [Orphée x)]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Avada Kedavra :: Poudlard :: Extérieur de Poudlard :: Le Lac-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser